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Volé à Radès par l’Espérance de Tunis avec la connivence du trio arbitral dirigé par Bakary Gasama, le Wydad de Casablanca a obtenu mercredi gain de cause.

En effet, la Confédération africaine de football réunit en urgence à Paris à décider de faire rejouer la finale de la Ligue des champions en terrain neutre. Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a réussit à rendre justice au Wydad de Casablanca. Selon nos informations, Fouzi Lekjaa a insisté dans sa plaidoirie devant les responsables de la CAF, sur le principe d’équité entre les deux équipes.

Un principe violé par le club Tunisien qui paraît-il a mis en panne l’assistance vidéo à l’arbitrage. Lekjaa a, en outre, insisté sur le côté sécurité pendant le match, ainsi que sur les menaces proférées à l’encontre du président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Des arguments qui ont convaincu les responsables de la CAF à décider de faire rejouer la rencontre sur un terrain neutre à déterminer ultérieurement. Certains avancent déjà l’Afrique du Sud, mais rien d’officiel.

En tout cas, cette décision juste et équitable de la CAF est une grosse victoire pour Fouzi Lekjaa qui a, dès les péripéties de cette finale de la honte du 31 mai, pris en main ce dossier.

C’est aussi une bonne nouvelle pour le football marocain qui dispose d’une nouvelle chance pour décrocher un nouveau titre de la Ligue des champions. Mais que pense le président de la Fédération royale marocaine de football du verdict, à l’issue de la réunion d’urgence qu’avait décidée le Comité exécutif de la CAF ?

Dans une déclaration à Radio Mars, Fouzi Lekjaa a affirmé que le fait que la FRMF ait défendu la cause juste du WAC fait partie des prérogatives de cette dernière. La Fédération a donc aussi pour mission de défendre les clubs marocains et le football national.

“La FRMF a confirmé que le WAC avait été victime d’une injustice flagrante et a défendu le droit dont il avait été spolié. Ce que la CAF a bien appréhendé. Elle a décidé que la rencontre est à rejouer”, a ajouté Lekjaa.

Celui-ci a représenté le club casablancais après que la CAF lui avait octroyé cinq minutes afin qu’il puisse plaider la cause juste du WAC. Exactement le même laps de temps dont a bénéficié Wadii Jarii, président de la Fédération tunisienne de football, pour défendre les intérêts de l’EST, lors de cette réunion urgente qui a duré plus de cinq heures.