À deux semaines du dernier rassemblement international avant la CAN 2025, une rumeur surprenante agite le camp marocain : Walid Regragui aurait inclus Sofiane Boufal dans sa liste élargie pour la trêve de novembre. Une nouvelle qui soulève bien des interrogations tant sur le plan sportif que symbolique.
Le milieu offensif de 32 ans, absent de la sélection depuis plus d’un an, traverse une période délicate à l’Union Saint-Gilloise. Écarté des plans du nouvel entraîneur David Hubert, Boufal n’a disputé que 173 minutes cette saison, sans la moindre titularisation, pour une unique contribution (une passe décisive). Autant dire que son retour, dans ces conditions, apparaît difficilement justifiable.
Surtout lorsque l’on observe la concurrence féroce qui règne sur le flanc gauche de l’attaque des Lions de l’Atlas. Le poste est aujourd’hui l’un des mieux pourvus du groupe, avec des profils variés et complémentaires :
- Abdessamad Ezzalzouli, explosif et percutant, s’impose comme le titulaire naturel du poste.
- Eliesse Ben Seghir, jeune pépite de B04, continue de monter en puissance.
- Soufiane Rahimi, étincelant avec Al-Aïn, reste une option offensive crédible et décisive.
- Chemsedine Talbi, Osame Sahraoui ou encore Amine Adli, capables d’évoluer dans ce couloir, offrent des alternatives dynamiques et en pleine forme.
Face à une telle densité, la présence de Boufal dans une liste élargie ne garantit en rien sa participation au prochain rassemblement. Il est important de rappeler qu’une présélection n’est qu’un premier filtre, destiné à élargir les options avant de dresser la liste finale des joueurs retenus pour l’ultime date FIFA précédant la CAN.
En réalité, cette éventuelle convocation ressemble davantage à un geste symbolique ou à un dernier test qu’à une véritable réintégration. Si Walid Regragui venait à confirmer cette piste, il offrirait à Boufal une ultime opportunité de rappeler ce qu’il fut : un magicien capable d’enflammer un match à lui seul. Mais dans le contexte actuel, son retour paraît relever davantage de la nostalgie et du clientélisme que de la logique sportive.






























