Arryadia a diffusé un petit reportage plein d’émotions sur l’entraîneur argentin Oscar Fulloné. Ce dernier a répondu aux questions du journaliste de la chaîne dans l’émission » Houate », un magazine itinérant qui s’immisce dans le football amateur.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Oscar Fulloné souffre de » l’ingratitude » de certaines personnes avec lesquelles il a a pu travailler. » Son dos plein de cicatrices », l’entraîneur argentin entraîne et forme les jeunes de Goulmim (Sahara), une ville dont il dit le plus grand bien. Il dit y avoir rencontré » des personnes accueillantes, chaleureuses qui veulent le bien pour le ville ». Loin de l’hypocrisie et les mensonges des dirigeants de la Botola Pro, il a accepté de relever le défi de contribuer au développement du football dans cette région malgré le manque de moyens. En paralléle, son fils avoue être admirateur du palmarés de son pére qu’il dit vouloir venger. Pour cela il aspire à devenir entraîneur dans le même sport. Son objectif est de s’y faire une place avant de s’attaquer aux personnes qui ont fait du mal à son pére. De son coté, la femme d’Oscar Fulloné qui souffre du cancer, fait l’éloge de la ville de Goulmim et de ses habitants. Elle est convaincu que son mari apportera un grand plus à la région du Sahara. Pour y arriver Fulloné déclare qu’il ne compte pas acheter de joueurs étrangers à la région, et fera avec les moyens du bord. Malgré un parcours épineux et les » bâtons dans les roues » qu’il a eu, l’ancien entraîneur du Raja de Casablanca n’ pas oublié de remercier Hamid Souiri, l’ancien président des verts, ainsi que Youssef Safri qui l’appelle réguliérement et l’a aidé » économiquement ». Enfin, le natif de La Plata (Argentine) a évoqué la tentative des tunisiens de le corrompre et le convaincre de les laisser remporter la Ligue des Champions. Les dirigeants de l’Espérance de Tunis ont eu une réponse cru de la part d’Oscar Fulloné qui les a menacé » d’appeler la police ». Ce refus se justifie par le respect qu’il a envers le Maroc et les supporters marocains s’étant déplacé à Tunis le jour du match retour. A l’image de Phillipe Troussier, son amour pour le Maroc n’a pas pris une ride malgré les épreuves traversées. Agé de 74 ans, Oscar Fulloné n’est pas prêt de retourner dans son pays natale parce qu’il veut continuer à faire bénéficier de son expérience et son » talent de formateur », au pays qui l’a adopté.