Mustapha Hadji

Dans un entretien accordé à nos confrères de Radio Voltaire, Mustapha Hadji a répondu à différentes questions. Il a évoqué sa relation avec Badou Zaki, qui ne passionne plus, il a également parlé des prochains matchs des Lions de l’Atlas et de ses ambitions personnelles.

Interrogé sur l’avenir et donc sur les matchs des Lions de l’Atlas face aux Léopards de la RDC en barrages du Mondial, Qatar 2022, Mustapha Hadji a d’abord expliqué que l’équipe nationale d’aujourd’hui a connu des changements !

Les barrages

« L’équipe nationale d’aujourd’hui ?… Sincèrement, il y a eu des changements même s’il faut qu’ils se fassent doucement. On a des joueurs de talent, comme Achraf Hakimi, Sofiane Boufal et pas mal d’autres joueurs qui ont beaucoup de qualité et qui sont encore jeunes« , a répondu Hadji.

Et d’ajouter : « Aujourd’hui, je pense que l’équipe nationale va encore progresser. Il faut créer une base avec des leaders sur les trois lignes. Avec tous les joueurs talentueux à disposition, je pense qu’il faut trois ou quatre leaders pour que l’équipe nationale donne son maximum. On avait ces leaders auparavant mais on a deux ou trois perdu… Il faut absolument des leaders car nous avons déja le talent.« 

« Il y a une grosse solidarité et les joueurs ont très envie de faire quelque chose. Mais encore une fois, il faut des leaders et des patrons« , insiste Mustapha Hadji qui pense certainement à Hakim Ziyech.

Le cas Hamdallah

Concernant le feuilleton « Les mésaventures de Hamdallah, L’wazo rar », Mustapha Hadji a d’abord précisé que la porte de la sélection est et restera ouverte à tous les joueurs marocains. « Si le sélectionneur veut le convoquer, il sera convoqué. C’est lui le responsable des choix et des décisions. Seulement, la porte de la sélection ne sera fermé devant personne. »

Comme Adil Ramzi, Walid Regragui et bien d’autres anciens de la tanière, Mustapha Hadji se voit dans la peau du sélectionneur nationale après les huit années de formation avec le staff national. Logiquement, Hadji a acquis suffisamment d’expérience après 3 CANs et un Mondial.

« InshaAllah mais je dois encore me former! Il faut apprendre et ne pas aller trop vite, j’ai eu la chance de travailler avec Renard et maintenant Halilhodzic, deux entraineurs différents avec lesquels j’ai appris énormément. Pour le moment, il faut prendre son mal en patience… », a confié Hadji en promettant de saisir l’opportunité si elle se présente.