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Membre du club des grands favoris du prochain Mondial 2018 en Russie, l’Espagne peut-elle voir sa participation à l’événement être menacée ? Selon la Cadena SER, la FIFA vient d’envoyer un sérieux avertissement à la Roja.

Vainqueur de l’édition 2010 en Afrique du Sud, piteusement éliminée en 2014 au Brésil, l’Espagne espère se refaire la cerise dans les mois à venir en Russie. Tombés dans un groupe composé du Portugal, de l’Iran et du Maroc, les hommes de Julen Lopetegui auront fort à faire. À moins que la FIFA n’en décide autrement ! Selon une information dévoilée par la sérieuse Cadena SER, l’instance dirigeante du football mondial a envoyé un gros avertissement à la sélection ibère. En clair, la FIFA aurait menacé l’Espagne d’une possible exclusion de la Coupe du Monde 2018 ! Un véritable pavé dans la mare, même si à l’heure actuelle il est encore difficile d’imaginer qu’un te scénario puisse se produire. Mais pour quelles raisons alors la FIFA est-elle aussi agacée ? Le média espagnol indique que l’intervention du Conseil Supérieur du sport espagnol (CSD) en faveur de l’organisation de nouvelles élections à la fédération locale passe très mal en Suisse. La FIFA l’a mauvaisePour rappel, l’ancien président de la RFEF (la fédération) Angel Maria Villar avait été suspendu par le CSD en raison de soupçons de corruption et remplacé par l’intérimaire Juan Luis Larrea. Depuis, un appel de nouvelles élections a été fait. Or ce procédé est jugé très limite. En clair, la FIFA estime qu’il s’agit là d’une ingérence gouvernementale et a envoyé un courrier à la RFEF pour le lui signifier. Un cas à prendre très au sérieux, surtout si l’on se réfère aux statuts de la fédération internationale. « Chaque membre doit diriger ses affaires en toute indépendance sans l’ingérence d’aucun tiers. Les organes des membres ne peuvent être désignés que par voie d’élection ou de nomination interne. Les statuts des membres doivent prévoir un système leur assurant une indépendance totale lorsqu’ils procèdent aux élections et nominations », peut-on y lire. En attendant de voir comment le cas espagnol sera réglé, il convient de rappeler que la FIFA n’avait pas hésité à suspendre le Nigéria en 2014 pour ingérence.