Image lionsdelatlas par défaut

Revenu à Nancy il y a un an et demi après un passage en Turquie, Michaël Chrétien fait figure de grand ancien au sein du vestiaire lorrain, où il retrouve également Youssef Hadji et Youssef Ait Bennacer.

Avant le derby contre Metz, le Franco-Marocain se confie sur ce retour et sur les changements que pourraient connaitre le club prochainementMichaël Chrétien, vous avez effectué votre retour à Nancy à l’été 2015. Qu’est-ce qui vous unit autant à l’ASNL ?C’est un retour à la maison. Comme Youssef Hadji, c’est ici que j’ai été formé. J’ai eu la chance de débuter ma carrière professionnelle ici. Nancy a toujours été un club familial, c’est aussi pour cela qu’on est de retour. C’est aussi le cas d’Issiar Dia. Le président est quelqu’un de très affectueux. Il accorde beaucoup d’importance aux relations en dehors du football, et pour lui, le fait qu’on soit de retour est quelque chose de très appréciable. D’ailleurs, on le remercie de nous tendre la main à chaque fois. Il ne le fait pas qu’avec nous. Beaucoup de joueurs qui se retrouvent sans club ont la possibilité de venir s’entraîner avec Nancy. On doit beaucoup à notre président et aussi au coach qui est en place depuis très longtemps. Au moment où le club pourrait changer d’ère avec une possible vente à des investisseurs étrangers, vous sentez-vous la responsabilité d’un témoin vu votre ancienneté ici ?C’est vrai. Pour nous, c’est vraiment bizarre parce qu’on a toujours connu Jacques Rousselot et Pablo Correa. Au club, on retrouve toujours les mêmes personnes dans l’administration, c’est un club familial. J’espère que ça va perdurer même s’il y aura forcément des changements. En tout cas, je suis là et j’espère qu’avec les autres anciens on pourra aider ce club à rester familial.   En tant qu’enfant du pays, vous connaissez d’autant plus l’importance du derby lorrain contre Metz qui aura lieu mercredi. Forcément. Les supporters attendent ce match avec beaucoup d’impatience. C’est toujours particulier un derby. On a la chance de pouvoir en disputer un en Ligue 1, ce qui n’était pas arrivé depuis un petit moment. Il faut savourer ces moments, ne pas se mettre trop de pression et arriver sur ce match avec de la légèreté. Ce doit être une belle fête et on fera tout pour que la fête soit belle du côté nancéien. Un derby vous a-t-il marqué plus qu’un autre depuis que vous jouez à Nancy ?Oui, mais malheureusement c’est un mauvais souvenir. C’était mon premier derby et je l’ai encore en travers de la gorge. C’était en 2002-03, on avait perdu 4-0 à Saint-Symphorien. Ça avait fait mal.