La saison 2013/2014 en seconde division a sacré l’IZK champion, promu en paralléle le CAK pour une premiére fois en Botola Pro Elite 1 et envoyé au purgatoire l’USMO et le R. B. Si pour les deux clubs promus la cause était entendue depuis lurette, ce n’était pas le cas pour ce qui est de la descente aux enfers où jusqu’au dernier moment on a cherché les trente points qui, en cet exercice, ont été salvateurs.
Des trois menacés, seule l’USMAM a pu, in fine, les engranger d’un déplacement à Berrechid négocié parfaitement. Les Soussis ont été les auteurs d’une victoire heureuse et précieuse (2-0) en terre harrizie devant un CAYB vraisemblablement jouant juste pour terminer une saison mi-figue mi-raisin et ayant assuré le minimum vital depuis quelques bonnes journées déjà. L’USMO et le Rachad n’ayant pas atteint ce minimum requis le payent grave. Les Oujdis malgré leur victoire sur la JSKT (1-0) ne totalisent que 28 pts tandis que les Banlieusards casablancais, malgré un match héroïque face aux Houaris du CCH, n’ont pu qu’accrocher un insuffisant nul (1-1) à l’Inbiâat d’Agadir. Pour l’USMO, c’est un tour et puis s’en va, quant au Rachad Bernoussi, c’est un monument du football bidaoui qui disparaît de la scéne des grands et s’en va rejoindre au Panthéon des oubliés et des » grandeur et décadence », le TAS, l’ESJC, le SCCM, l’USK, la RSS, la RSK et bien d’autres qui n’arrivent toujours pas à s’extraire des affres des amateurs. Casablanca ne sera guére plus représentée la saison prochaine en D2 que par un seul club, le RAC. Ce dernier, d’une fin de saison presque parfaite, a judicieusement su tirer son épingle du jeu. Mendoza & Co, jouaient hier à Laâyoune. Voilà donc le rideau tombé et comme tous les rendus de fin d’exercice, chacun est à son bilan. Pour l’IZK, qui s’est emparé du titre plus honorifique qu’autre chose, mais tout de même synonyme d’un retour en Elite, l’ambiance est au satisfecit. Samedi, il s’est nettement défait (2-0) d’un outsider, le CODM, qui tout au long de la saison a animé la compétition se donnant quelques espoirs à l’instar de l’IRT qui a accroché à blanc pour finir l’autre promu, surprise celui-là, le CAK à Khénifra. Meknassis et Tangérois regretteront certainement quelques gros ratés à la maison qui, en fin de compte, leur ont été fatals.
