Après le cafouillage de la finale de Ligue des champions africaine la semaine dernière, la CAF s’apprête à réformer les derniers paliers de la compétition reine. Avec notamment une finale sur une manche sèche.
D’un continent à l’autre de la planète foot, on ne sacre pas son roi de la même manière. Les finales de Ligue des champions ne se disputent pas de la même façon. Si, depuis toujours, l’Europe a choisi une formule et s’y tient, un match unique sur un terrain connu à l’avance, comme c’est également le cas en Océanie, d’autres ont fait un choix différent. La Concacaf et l’Asie préfèrent des matches aller-retour sur les terrains des finalistes. Jusque-là, l’Amérique du Sud et l’Afrique étaient sur la même ligne, mais ça ne va pas durer, et pour les mêmes raisons : les incidents qui ont émaillé leurs dernières finales de Ligue des champions. Après l’Amsud, forcée de délocaliser la finale retour en Europe à cause de graves incidents entre supporters de Boca et de River, la Confédération africaine de football s’apprête à adopter le principe d’une finale en une manche sèche sur un terrain «neutre »à la suite des événements survenus lors du match retour de C1 africaine entre l’Espérance Tunis et le Wydad Casablanca la semaine dernière. Un épilogue cafouilleux qui va pousser la CAF à faire voter ce mardi par son bureau exécutif à l’issue d’une assemblée extraordinaire une (r)évolution dans le process d’organisation. Jusqu’à présent, les finales aller-retour n’étaient pas placées sous le commandement de la CAF, mais sous celui des clubs finalistes en charge de l’organisation de «leur »match. Ce ne sera plus le cas. Désormais, les finales des deux grandes compétitions africaines (C1 et C3) se dérouleront sur un match sec et dans un lieu déterminé à l’avance parmi les grandes capitales du foot du continent.




































