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Tous les signes montrent que nous sommes à la veille d’un grand changement à la tête de la direction technique de la sélection nationale.

Les critiques à l’égard du rendement des Lions de l’Atlas sont pour la plus part justifiées. Tout le monde a raison de pointer du doigt la gestion et le jeu pratiqués par Badou Zaki et son voisin de l’étage inférieur, M’hamed Fakhir.

Nul besoin de rappeler que les deux techniciens Marocains ont été engagés pour 4 ans avec quelques objectifs clairs et précis qu’ils étaient tenus de remplir pour espérer aller au terme de leur contrat.

Si M’hamed Fakhir se devait de faire bon figure au CHAN 2016 dans l’espoir de se la couler douce durant les deux années restantes, le sélectionneur Badou Zaki avait, quant à lui, l’obligation de faire un exploit lors de la CAN 2015 initialement prévue au Maroc. Peu importe la décision de la CAF, nous sommes forcés de constater que le premier objectif, pour lequel Zaki a été engagé, n’a pas été rempli.

Ce constat n’implique aucune responsabilité du sélectionneur Badou Zaki dans la décision d’exclure le Maroc mais on peut SUPPOSER que l’exclusion des Lions de l’Atlas a retardé en quelque sorte la vague de critiques que Zaki subit en ce moment. Aucun journaliste ou supporter bien averti n’aurait parié une fortune sur le sacre final promis par Zaki jusque là plus chanceux que Fakhir car exempté de son premier vrai examen grâce à cette affaire d’Ebola, mais finalement rattrapé par le visage terne que montre sa sélection à chacune de ses sorties face à des pays de niveau égal ou légèrement supérieur.

On imagine mal le président de la FRMF maintenir M’hemd Fakhir 2 ans de plus à glander en touchant un salaire de 30. 000€/Mois jusqu’au prochain CHAN alors qu’il est en passe de rater son premier objectif ! Il est donc normal que Fakhir soit remercié si jamais il saute dès le premier tour de la phase finale du CHAN 2016 alors qu’il déclarait vouloir aller jusqu’au bout.

Avec ce départ devenu plus qu’imminent, la fédération n’aura d’autres choix que de faire comme ses homologues normalement constituées en optant pour un seul sélectionneur qui se chargera des deux sélections. L’occasion se présentera fin mars, et à en croire les informations qui circulent, la barre a été mise très haut afin de permettre à la FRMF de faire d’une pierre deux coups en remerciant également Badou Zaki.

Ce n’est qu’en procédant de la sorte que les responsables fédéraux pourront enfin entamer leur travail en rompant avec lhéritage de l’amateurisme pour repartir sur des nouvelles bases construites cette fois-ci sur des principes logiques et cohérents loin de la pression populaire et médiatique qui a conditionné le choix de Faouzi Lekjaa avant son investiture à la tête de la FRMF.