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Ils sont responsables fédéraux, agents, entraîneur, amis et proches de joueurs en façade mais des rapaces qui ont fait du football Marocain un gagne-pain avec leurs magouilles de la Botola en passant par les Marocains évoluant à l’étranger et en finissant même par le Mountakhab : les « Samsaras ». Ces énergumènes trouvent dans le football Marocain un environnement corrompu idéal pour leur business au grand malheur des attentes et des espoirs des fans Marocains.

    Nous désirons tous revoir les Lions de l’Atlas et la Botola des années 70′, 80′ et 90′ mais on oublie d’inclure dans nos stratégie une guerre sans merci et impitoyable contre ces énergumènes qui représente un réel fléau qui a mené notre football vers les abysses. Comment faire évoluer le championnat national ou ramener notre équipe nationale au sommet alors que 2017 frappe aux portes et on retrouve encore des entraîneurs qui partagent des primes et salaires avec des joueurs en échange de les faire jouer, des présidents qui touchent des commissions sur des transferts incompréhensibles, des intermédiaires dont l’existence est aussi fortuite que nuisible mais qui ont leur part du gâteau à chaque transaction et des agents qui rôdent autour des joueurs de la sélection nationale et qui ont tiré les ficelles des convocations pendant de longues années ?   Le problème principale vient de la source qui n’est autre que la Fédération Royale Marocain de Football qui échappent à tout contrôle et reste le garant de ces magouilles et cette corruption comme le signalait au cours de l’année Transparency Maroc. Si le ministère de la Jeunesse et des Sports et les tribunaux n’arrivent toujours pas à contrôler la FRMF, c’est que celle-ci ne met à disposition du public aucun document officiel abordant ses finances. Des finances que la Fédération de football, de par ses statuts d’association, est obligée de publier, conformément à son règlement intérieur mais aussi à la loi 30-09 relative à l’éducation physique et aux sports. Ainsi, selon les textes, une publication annuelle du rapport financier puis moral de la FRMF est requise. Sauf, que dans la pratique, les dirigeants sportifs négligent allègrement ce point.   Entre le financement des sponsors s’élevant à 30 millions de dirhams, celui du ministère de la Jeunesse et des Sports qui est de 98,4 millions de dirhams ou encore les 75 millions de dirhams fournis par Bank Al Maghrib et l’OCP, ce sont au final des centaines de millions de dirhams dont il est question et qui attirent ces « Samsaras ». Des sommes colossales dont personne n’est en mesure de définir le sort, en l’absence de tout rapport financier mais aussi de tout contrôle de la Cour des comptes sans parler de la politique qui plane sur le football Marocain et qui fait main basse sur le football national ce qui fait en sorte que des marchés publics soient accordés à X ou Y sans appel d’offres.   Comment donc s’étonner de voir ces Samsaras se multiplier et vivre en toute harmonie en ayant un environnement footballistique aussi dépravé. Ce manque de courage et de détermination, pour ne pas dire complicité, de l’instance Fédérale ouvre grand les portes à la mauvaise gouvernance, l’irrégularité financière et par conséquent la corruption.