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Sept athlètes ont été suspendus de 2 à 4 ans par la fédération kényane d’athlétisme pour dopage et usage de substances interdites.

La double championne du monde de cross, Emily Chebet (2010 et 2013) ainsi que Francisca Koki Manunga (400m haies) et Joyce Zakary (400m), suspendues provisoirement par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) après leurs contrôles positifs lors des dernier Mondiaux de Pékin en août, ont toutes écopé de 4 années de suspension, jusqu’en 2019, pour usage de furosémide, un produit masquant. La marathonienne Agnes Cheserek, contrôlée positive à la norandrosterone (anabolisant), s’est vue infliger la même sanction de 4 années de suspension, alors que les trois fondeurs Bernard Mwendia, Judy Kimuge et Lilian Moraa Mariita (dopage à l’EPO) ont été suspendus pour une période de 2 ans. Ces nouvelles sanctions interviennent alors que l’athlétisme kényan se trouve dans l’œil du cyclone depuis les dernières révélations, début août dernier, du quotidien britannique « The Sunday Times » et de la chaîne allemande « ARD » sur le dopage dans l’athlétisme mondial, pointant du doigt essentiellement le Kenya et la Russie. Une soixantaine d’athlètes kényans s’étaient barricadés, lundi et mardi derniers, au siège de la fédération d’athlétisme, à Nairobi, pour l’ouverture d’une enquête sur les allégations de dopage et la corruption qui secouent l’instance kényane et réclamer le départ des dirigeants accusés de corruption. Sur le même sujet