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Crystal Palace fait partie des nombreuses équipes composant le paysage du football londonien. Fondé en 1905, ce petit club du sud de Londres a connu sa meilleure période au début des années 90. Suite à sa victoire contre Watford en finale des playoffs la saison passée, Crystal Palace a retrouvé la Premier League, en espérant y rester. Voici les raisons de croire au maintien.

Crystal Palace a retrouvé la premiére division aprés 9 longues années de végétation à l’échelon inférieur. Les ambitions étaient claires dés le début &ndash lutter co&ucircte que co&ucircte pour se maintenir, eux qui ont fait l’ascenseur à chacune de leur 4 montées précédentes. Disposant d’un budget moindre comparé à ses concurrents directs, les &ldquoAigles&rdquo ont donc du se montrer malins sur le marché des transferts, et ils ont très largement privilégié des recrues issues de clubs britanniques.

Les débuts sont cauchemardesques, avec 9 défaites lors de leurs 11 premiers matchs de la saison, avec comme seule éclaircie une maigre victoire contre Sunderland (3-1 à domicile) le 31 ao&ucirct. Ian Holloway, à la tête du club depuis novembre 2012, est logiquement remercié. Tony Pulis, l’ancien entraineur de Stoke City (2002-2005 puis de 2006 à 2013), prend les commandes d’un navire à la dérive, mais pas encore coulé. Entraineur pratiquant un football très &ldquobritish&rdquo, basé sur la solidité défensive, ainsi que sur le jeu direct en attaque, Pulis va s’employer à redonner confiance à ses troupes. Et sa méthode va rapidement porter ses fruits.

Dés son premier match, un succés sur la pelouse de Hull City, un autre promu. Le dense mois de décembre sera particuliérement réussi, avec 3 victoires pour 3 défaites. Des succés contre West Ham, Cardiff et Aston Villa (tous des concurrents directs pour le maintien) et des défaites pleines de mérite sur les pelouses de Chelsea (1-2) et Manchester City (0-1). L’effet &ldquoPulis&rdquo était donc pleinement enclenché. En 10 matchs (9 de championnat et 1 de Cup) depuis l’arrivée du nouvel entraineur, Crystal Palace a marqué 9 buts pour seulement 8 encaissés ! On reconnait aisément le style du technicien gallois, les matchs sont fermés, avec peu de buts, la défense avant tout. Pulis a souvent été critiqué pour son style jugé &ldquod’un autre temps&rdquo, &ldquoennuyeux&rdquo, voire &ldquorebutant&rdquo, peut-être à juste titre. Néanmoins, les résultats sont là, et à l’heure actuelle c’est tout ce qui compte pour les &ldquoAigles&rdquo qui ne veulent pas refaire l’habituel ascenseur.

Plusieurs éléments de l’effectif ont retrouvé la confiance avec le nouveau coach. En tête de liste figure indiscutablement Marouane Chamakh. L’ancien Bordelais retrouve ses sensations, lui qui a connu un passage très compliqué du cote d’Arsenal. Pulis a la volonté d’articuler toute son attaque autour de l’international marocain, comme il l’avait fait à Stoke avec Peter Crouch. Le jeu en pivot, l’aisance aérienne de Chamakh permettent d’ouvrir des espaces pour ses partenaires. Bien s&ucircr, l’attaquant n’est pas une terreur des surfaces (5 buts toutes compétitions confondues), mais son jeu est très précieux dans le systéme instauré par Pulis.

Mile Jedinak, le maitre à jouer australien de cette équipe est le seul joueur constant depuis le début de la saison. Milieu axial très costaud et doté d’une très bonne qualité de passe, il est la clé dans l’entrejeu, en attaque comme en défense. Comme mentionné précédemment, l’équipe a retrouvé une solidité défensive, symbolisée par la paire Damien Delaney/Danny Gabiddon, deux vétérans rompus aux joutes du football anglais. La recrue la plus chére de l’histoire du club ( plus de 4. 6 millions de livres en provenance de Peterborough) Dwight Gayle mérite également une mention, lui en qui le club fonde beaucoup d’espoir. Il est encore très irrégulier, éprouvant des difficultés à s’adapter au niveau de la Premier League, mais reste le deuxiéme meilleur buteur du club (4 buts au total) et a laissé entrevoir par moments ses qualités indéniables.

L’arrivée de Tony Pulis a donc eu un effet très bénéfique sur l’équipe de Crystal Palace, permettant de préserver l’espoir du maintien. La route est encore longue, et la bataille du maintien sera féroce ! Rien ne va être facile pour les pensionnaires de Selhurst Park, surtout en vue d’un effectif qui peut paraître limité. Néanmoins, avec une discipline collective et une solidité défensive qui semblent retrouvées, Crystal Palace a toutes les raisons de croire en la réussite de sa mission &ndash le maintien en Premier League.