Prêté à l’Olympique de Marseille, le milieu offensif, Amine Harit ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. Malgré le bien-être à Marseille, le Lion de l’Atlas regrette son manque de temps de jeu.
Pour autant, il n’a fermé aucune porte au micro de Radio Maritima. « Je n’ai jamais été dans cette situation. La plupart du temps, j’étais sur le terrain. C’est de l’apprentissage. C’est une saison importante avec de nombreux joueurs de qualité donc c’est normal que ça tourne. Ce sont des questions qui vont commencer à venir dans un ou deux mois sur mon avenir« , explique Harit.
Avant d’ajouter : « Je me sens bien ici, après le truc c’est que j’ai envie de jouer. Mais je ne me prends pas la tête, je suis encore sous contrat avec Schalke, donc il faudra voir ce qu’ils en disent aussi parce qu’ils vont peut-être remonter en Bundesliga. J’aimerais bien rester bien sûr, c’est un club historique, après il y a plein de choses à prendre en compte. »
Amine Harit et les Lions de l’Atlas
Bien qu’il ne soit pas au Cameroun avec les Lions de l’Atlas de Vahid Halilhodzic, Amine Harit suit avec beaucoup d’intérêt et de passion le parcours du Maroc à la CAN 2021. Lorsqu’on lui demande ce qu’il a fait mardi dernier au soir, l’international marocain de 24 ans répond qu’il a regardé le match des Lions de l’Atlas.
« J’ai regardé le Maroc » répond t-il avec le sourire. « je suis très content pour eux, je pense qu’ils le méritent. Content aussi pour Achraf, c’est mon frère et on est très proche… Beaucoup ne savaient pas qu’il tirait les coups-franc parce qu’il n’a pas la chance d’en tirer… Franchement, je suis content pour eux et j‘espère qu’ils iront loin dans cette compétition. »
« Je suis à fond derrière l’équipe nationale et ce qui s’est passé entre moi et l’entraîneur reste entre nous, mais quand il s’agit de l’équipe nationale et du pays, c’est différent, je suis toujours derrière eux et s’ils la gagnent, j’en serai heureux, pas comme si j’y étais car ça me laisserait un petit gout amère, mais je serai très très content bien sûr« , a confié Amine Harit avec une certaine tristesse.