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L’Union nord-africaine de football (UNAF) appelle la CAF à exiger un parfait respect du cahier des charges par le Cameroun, pays organisateur de la CAN 2019.

Une manière pour soutenir la délocalisation de la compétition au Maroc, pays présenté comme plan de “secours” pour Ahmad Ahmad. L’UNAF sort de son silence quant la polémique autour de l’organisation de la CAN 2019. A quelques jours du verdict de la CAF, concernant l’aptitude du Cameroun à abriter la compétition, l’instance nord-africaine met toute sa pression sur Ahmad Ahmad pour exiger le respect du cahier des charges. A l’issue de son assemblée générale dimanche à Rabat, l’UNAF a émis un courrier au président de la CAF, afin qu’il assure un parfait respect du cahier des charges et une parfaite application de son contenu, notamment l’organisation de la CAN en présence de 24 sélections, principal souci du pays hôte qui peine à achever les travaux de construction de Stades, comme promis à la CAF. Cette dernière devrait rendre un rapport le 30 novembre, suite à quatre missions d’inspections effectuées au Cameroun. Alors que les rumeurs vont bon train à propos d’une possible délocalisation de la CAN au Maroc, l’UNAF, dont fait partie la FRMF, exprime un soutien sous-jacent pour la candidature “secours” qui serait envisagée par le royaume. Selon les échos venant des couloirs de la CAF, Ahmad Ahmad serait tenté par un retrait de la CAN du Cameroun mais en leur attribuant l’organisation de l’édition suivante 2023, prévue initialement en Guinée. Verdict, 30 novembre prochain.