Image lionsdelatlas par défaut

Suite au retrait, le 30 novembre, de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) en 2019 pour retards dans les infrastructures et l’insécurité, le gouvernement camerounais s’est réuni à Yaoundé, le 5 décembre, pour faire le point sur cette décision du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF. C’était sous l’égide du Premier ministre Philemon Yang.

L’un des exposés qui a marqué cette réunion gouvernementale est celui du ministre des Sports et de l’éducation physique, en tant que responsable du secteur sportif. Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a indiqué parlant des procédures, que : « la lourdeur et la complexité de certaines de celles-ci [les procédures : Ndlr], ajoutées à l’implication timide dans le processus de certaines structures et administrations, ont aggravé les retards des travaux dans divers sites». A la fin de son exposé, M. Bidoung Mkpatt a déclaré que, l’hypothèse proposée au Cameroun par la CAF d’organiser la CAN en 2021 serait favorable dans la mesure où elle permettrait de mettre en place progressivement et rationnellement toutes infrastructures requises, sans pression extérieure. Cette hypothèse accorderait aussi plus de temps au gouvernement pour achever la pacification entamée dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud. A la fin des travaux, les membres du gouvernement ont convenu, après arbitrage du Premier ministre, d’adhérer à l’alternative d’une substitution de la CAN 2019 par celle de 2021, initialement attribuée à la Côte d’Ivoire.