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La valse des entraîneurs a commencé très tôt cette saison. Deux mois seulement après le début du championnat, cinq clubs ont déjà changé de coach.

Décidément, les dirigeants des clubs marocains sont capables de toutes les gymnastiques pour camoufler leurs propres erreurs. Cette saison encore, cinq d’entre eux se sont illustrès en virant leurs entraîneurs alors que la saison démarre à peine.

La ligne de départ de la Botola cette année est totalement différente de celle de la saison passée, à l’exception du FUS de Rabat, dont le coach est là depuis 2014 ou encore Said Seddiki toujours sur le banc du Youssoufia de Berrechid depuis 2017.

À peine deux mois après le début du championnat, cinq entraîneurs de première division ont été démis de leurs fonctions. Les mauvais débuts en championnat ou les éliminations en Coupe du Trône ont eu raison de plusieurs techniciens, tels Mounir Jaouani (Renaissance Sportive de Berkane), Hassan Benaabicha (Rapide Oued Zem), Nabil Neguiz (Ittihad de Tanger), Patrice Carteron (Raja) ou encore le dernier en date Miguel Angel Gamondi (Hassania d’Agadir).

Mounir Jaouani: en septembre dernier, la Renaissance Sportive de Berkane se sépare de son entraîneur Mounir Jaouani, qui avait pourtant conduit les Berkanis jusqu’en finale de la Coupe de la CAF 2018-2019. Le coach de 51 ans a été démis de ses fonctions après l’élimination surprise du club dès les 16es de finale de la Coupe du Trône face au Chabab Atlas Khénifra. Jaouani a été remplacé par Tarik Sektioui.

Hassan Benaabicha: Il n’est resté que huit mois sur le banc du RCOZ. Benaabicha a quitté le club en octobre dernier après une série de mauvaus résultats, marquée par une lourde défaite contre le Moghreb de Tétouan (4-1), synonyme d’élimination de la Coupe du Trône. Et c’est le Tunisien Mounir Chebil qui a pris sa place.

Nabil Neguiz: l’Algérien n’a passé que quatre mois sur le banc des Tangérois. Éliminé en demi-finale de la Coupe du Trône, Neguiz a ensuite été limogé, avant d’être remplacé par Hicham Dmii.

Patrice Carteron: vainqueur de la Supercoupe de la CAF avec le Raja la saison passée, le technicien français a gardé la confiance de ses dirigeants en début de cette saison malgré l’élimination dès les 16es de finale de la Coupe du Trône contre la Renaissance de Zemamra. Mais il a été la cible de nombreuses critisques de la part des supporters, insatisfaits du niveau de jeu affiché par les Verts. Sous la presssion, les responsables du Raja ont limogé le Français et fait appel à Jamal Sellami.

Miguel Angel Gamondi: il est le cinquième entraîneur limogé cette saison. Après avoir perdu la finale de la Coupe du Trône contre le club de deuxième division, Tihad Athletic Club (TAS), l’Argentin a été remercié par la direction du club. Son successeur, selon plusieurs sources, pourrait être M’hamed Fakhir.

Autant de mouvements sur les bancs, en quelques semaines seulement. Objectifs manqués, choix personnels ou impatience des dirigeants. Les raisons pour expliquer le phénomène sont multiples. D’autres techniciens ne s’en plaindront pas, nombreux sont ceux qui attendent de pouvoir trouver ou retrouver un banc.