Dans un entretien accordée au site de l’AMF (Association Marocaine des Footballeurs), Abdellilah Hafidi est revenu sur son parcours depuis tout petit, son arrivée au Raja de Casablanca, et l’équipe nationale.
Bonjour Abellilah, peux-tu résumer nous ton parcours avant d’arriver au RCA ?
Je suis né le 30 janvier 1992 à Boujaad où j’ai commencé à taper dans ballon avec mes camarades de quartier, comme tous les jeunes de cette bourgade. Puis j’ai enchaîné en tant que minime avec l’Union Sportive de Boujaad. C’est dans ce club que j’ai fait mon apprentissage avec des encadreurs qui m’ont poussé vers cette voie.
Dans quelles conditions es-tu venu au raja de Casablanca? C’est mon ami Rachid Slimani qui m’a recommandé, lors de la saison 2007-2008, au président Ghallam et qui m’a permis de rejoindre le centre de formation du Raja. Je suis resté en formation pendant toute la semaine et le week-end je rejoignais mon club Boujaad pour participer au championnat. Au Raja, j’ai eu comme entraîneur Mohamed Bekkari et Said Sedikki qui m’ont appris les ficelles du métier. Ce n’est qu’en 2008 que j’ai signé un contrat avec le Raja où j’ai évolué en junior et en espoir. Par la suite c’est Abdellatif Jrindou qui m’a lancé dans le bain avec les séniors quand Bertrand Marchand était entraîneur.
Après le Raja, tu as été appelé en Equipe Nationale par Rachid Taoussi. Qu’est-ce que tu as ressenti après cette convocation? Une grande joie et une grande satisfaction car depuis que j’ai rejoint le Raja, j’ai beaucoup travaillé pour réaliser un rêve d’enfant, celui de porter un jour le maillot national. C’est un honneur de jouer pour mon pays et je continuerai à faire de mon mieux pour être à la hauteur de la confiance placée en moi par Rachid Taoussi.
Tes sentiments après le but marqué en Afrique du Sud? Ce fut un immense bonheur. J’étais sur un nuage et j’ai eu subitement une pensée pour mes proches et tout le peuple marocain. Malheureusement, ce bonheur s’est arrêté après notre élimination. Mais je pense que c’est un bon groupe qui peut aller loin.
Aujourd’hui, le joueur marocain est mieux protégé par des contrats qui déterminent les droits et les obligations de chaque partie. Qu’est-ce que tu en penses?
Oui, c’est une bonne chose pour le joueur et le club car chacun connaît ses droits Cette situation a beaucoup évolué maintenant qu’on est dans un championnat professionnel. On est mieux protégé et c’est tant mieux.
L’Association Marocaine des Footballeurs, présidé par Mustapha El Haddaoui œuvre pour la défense des droits des footballeurs. As-tu entendu parler de son activité?
Oui , bien sûr que je connais cette association, Mr. Mustapha EL Hadaoui et quelques membres de l’AMF sont venus nous rendre visite pour nous présenter les objectifs ainsi que les orientations et le combat que mène l’association pour l’intérêt des footballeurs au Maroc, elle est présidé par un ancien professionnel que j’ai toujours admiré quand j’étais jeune et qui connaît les rouages de notre football. Ila défendu plusieurs cas de joueurs qui ont failli être lésés par leurs clubs et il a su les rassurer quant à leur avenir. Oui, c’est bien qu’il y ait une association comme celle de Mustapha El Haddaoui, car beaucoup de joueurs, même avec un contrat ne connaissent pas leurs droits et leurs obligations. Il faut donc que les joueurs adhèrent à de telles initiatives.