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Les désillusions se succédent en cette saison pour le club du Raja Casablanca qui cherche désespérément les causes de son fiasco financier au lieu de trouver des solutions en adéquation avec les exigences du professionnalisme et de la gestion moderne d’un club se revendiquant ambitieux.

Aux prises avec des problémes structurels et financiers récurrents auxquels s’ajoutent les querelles internes, les clubs marocains se refusent toujours de s’ouvrir à des repreneurs étrangers alors que tels investisseurs pourraient injecter suffisamment d’argent dans le football marocain pour qu’il devienne attractif pour tout le monde. Selon nos informations, les dirigeants du Raja de Casablanca ont décliné quelques propositions de repreneurs étrangers désireux d’investir dans le club avec la promesse d’en faire le meilleur du continent Africain. Mais la direction actuelle du se refuse de penser à cette éventualité pourtant devenue pratique ordinaire dans les plus grands championnats à l’image de l’ouverture opérée en Premier League, en LaLiga ou encore en Ligue 1. Comme nous le constatons, les repreneurs et investisseurs étrangers n’ont jamais été aussi présents en Europe ou ils injectent des millions, si ce n’est des milliards de Dollars. Notre source précise qu’un mécéne venu de l’Est aurait fait une offre plus qu’intéressante aux dirigeants Rajaouis afin de permettre au club de combler son déficit et de réaliser ses objectifs. Ce candidat repreneur aurait même promis aux responsables des Verts de hisser le Raja au sommet du football Africain, mais les dirigeants actuels auraient refusé. Une tel refus ne doit pas être un cas isolé au Maroc à l’heure ou le football s’impose un peu partout comme une activité profondément mondialisée. Est-ce que les propriétaires traditionnels des clubs marocains trouveront des solutions ? Ne doivent-ils pas céder des parts, voire la totalité, à des nouveaux investisseurs venus d’ailleurs avec plus de liquidité et fatalement plus d’ambitions et de potentiel de développement ? Il serait peut être temps de lancer le débat à ce sujet pour que le Maroc, qui excelle dans l’art d’attirer les investisseurs étrangers dans d’autres domaines, encourage ce genre d’ouverture qui profitera au football marocain malgré tout créateur d’emplois et d’activités économiques.