Le Raja de Casablanca croisera le fer, aujourd’hui à partir de 17 heures au stade d’Al Gharafa, à Doha, avec son homologue de l’Espérance de Tunis, match pour le compte de la Super Coupe d’Afrique édition 2018.
Une belle affiche entre deux grosses pointures du football continental, délocalisée pour la première fois en dehors du continent, sachant que de par le passé la Super Coupe d’Afrique a toujours été disputée chez le club vainqueur de la Ligue des champions. Pour cette édition, la Confédération africaine de football a décidé de revoir cette formule, optant pour le Qatar lancé depuis belle lurette dans sa campagne de promotion du Mondial FIFA 2022. Un derby maghrébin en terre qatarie qui ne manquera certainement pas de drainer bon nombre de spectateurs des deux bords, pourvu que l’importance de l’enjeu n’affecte pas la qualité du jeu. D’ailleurs, sur le papier, les Tunisois, invaincus en compétition continentale cette saison, partent avec les faveurs des pronostics, donne qui ne devrait pas perturber outre mesure les Verts qui se trouvent être des outsiders, casquette à leur juste mesure. Pour ce match, le Raja, qui a regagné Doha lundi dernier, pourra compter sur l’ensemble de son effectif, des éléments aguerris qui aspirent ardemment à être la deuxième génération des Verts à remporter ce trophée après celle de 2000. En tout cas, après avoir été éliminé lors de la phase de poule de la Coupe de la Confédération et après avoir été largué en championnat, le Raja est sommé de secouer le cocotier face à ce sacré client qui compte dans ses rangs pas mal d’internationaux qui disputeront avec la sélection tunisienne A la prochaine CAN en Egypte. Pour ce qui est du mental, le groupe dépêché affiche un moral motivé à bloc et les joueurs sont décidés à ne pas rater cette confrontation qui sera sifflée par l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema, secondé par les referees sénégalais Djibril Camara et El Hadji Malick Samba. A l’instar des joueurs, l’entraîneur du Raja, le Français Patrice Carteron, aura à cœur de réussir pleinement ce match, surtout qu’il aura une petite revanche à prendre sur cette équipe tunisoise qui l’avait battu à la dernière finale de la Ligue des champions alors qu’il était aux commandes de la formation égyptienne d’Al Ahly. Mais en pro, il fera sans aucun doute la part des choses et considère que ce choc sera une autre paire de manches où ses protégés sont tenus d’être appliqués à fond, à l’affût de la moindre opportunité pour la concrétiser. Il convient de rappeler qu’en plus du titre du Raja remporté en 2000, le football national a dans son palmarès deux autres Super Coupes d’Afrique gagnées par le Wydad de Casablanca en 2017 et le Moghreb de Fès en 2012, club qui comptait à l’époque dans son effectif, le keeper Anas Zniti, qui serait le joueur le plus comblé s’il parvenait à remporter avec les Verts un deuxième sacre. A noter que le vainqueur du trophée empochera un pactole de 200. 000 dollars, alors que le perdant aura droit à un chèque de 150. 000 dollars.




































