À quelques jours du rapport de la Task Force, prévu pour ce mardi 29 mai, et à moins d’un mois du verdict de la FIFA, attendu le 13 juin prochain à Moscou, le Maroc entame sa dernière ligne droite dans la course aux pays qui soutiendront sa candidature pour l’organisation du Mondial 2026.

Et l’Europe est en passe de devenir le terrain privilégié dans la bataille opposant le Maroc à la candidature nord-américaine, selon une dépêche de Press Association Sport (PA Sport). Car les pays européens, qui pour beaucoup ne se sont pas encore prononcés sur leur poulain favori, pourraient bien être les “swing states” (ou ”états pivots”) qui accorderont la victoire à l’un des deux candidats en lice. Les deux prétendant à l’organisation de la prestigieuse compétition sportive sont d’ailleurs tous deux attendus le 31 mai pour présenter leur dossier lors du conseil d’administration de la Football Association (FA), rapporte PA Sport, pour tenter de remporter le vote de la puissante fédération de football anglaise. Dans ce champ de bataille à 55 voix que représente l’Europe, il va sans dire que la campagne de lobbying s’intensifie chaque jour un peu plus. Cette semaine, l’ex-championne olympique Nawal El Moutawakil et les anciens joueurs Nordine Naybet et Aziz Bouderbala, tous membres du comité directeur de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) étaient en Croatie pour tenter de convaincre le président de la Fédération des atouts du Maroc. La semaine prochaine, le 29 mai, le Maroc tentera une nouvelle opération séduction, en Hongrie cette fois-ci, auprès de la fédération de football du pays hôte mais aussi auprès de celles de l’Autriche, de la République tchèque, de l’Allemagne, du Lichtenstein, de la Pologne, de la Slovaquie et de la Suisse, avant de rencontrer, le 4 juin, les représentants du Pays de Galle, rapporte PA Sport. La même source indique que la fédération écossaise s’est déjà penchée sur les deux appels d’offres et s’est déclarée “impressionnée par leurs propositions” avant d’annoncer que la décision du vote reviendrait à son conseil d’administration. Un soutien affiché ne garantit pas un vote Le Maroc semble être en tête en termes de soutiens ouvertement affichés, rappelle PA Sport, avec la majorité de la confédération africaine censée voter pour le royaume, plusieurs pays francophones, mais aussi le Qatar et la moitié de la confédération d’Océanie qui penchent en sa faveur. S’ajoute à ces soutiens affichés celui des Fédérations de football des pays arabes, de la France ou encore de la Russie, ou encore de l’Organisation de la coopération islamique. Si le royaume a pu un temps compter sur le soutien de la Fédération de football sud-africaine, celle-ci a été désavouée début mai par la ministre des Sports du pays. De son côté, la candidature tripartite Canada-Etats-Unis-Mexique s’offre également des alliés de poids, dont plusieurs pays d’Amérique du sud, un possible vote de l’Arabie saoudite et de nombreux pays asiatiques. PA Sport indique toutefois que selon “une école de pensée”, certaines fédérations soutiendront publiquement le Maroc mais voteront finalement pour la sécurité financière de l’offre nord-américaine. Plus que quelques semaines avant le verdict final.

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