L’entrée en jeu de Brahim Diaz face à Al Hilal n’est pas passée inaperçue. En à peine 25 minutes, l’international hispano-marocain a affiché un visage séduisant et déterminé, tranchant avec la prestation décevante de Rodrygo. Ce contraste de forme pourrait bien rebattre les cartes dans la hiérarchie offensive du Real Madrid.
Malgré sa prise de fonction récente, Xabi Alonso n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour imposer sa touche. S’il s’inscrit dans la continuité du travail d’Ancelotti, comme l’a rappelé Thibaut Courtois : « Cela fait quatre ans qu’on joue avec les mêmes automatismes », l’ancien maestro de la Roja s’appuie déjà sur de nouvelles dynamiques. Parmi elles : la montée en puissance de Brahim Diaz.
Selon AS, Xabi Alonso est « ravi du travail, des qualités et de l’énergie de Brahim sur le terrain ». Le journal ajoute qu’Alonso le considère comme un joueur qui correspond parfaitement au style qu’il souhaite au Real Madrid.
Face à Al Hilal, l’ancien joueur de l’AC Milan a apporté du rythme, du pressing et de la créativité dans le dernier tiers. En une demi-heure de jeu, il a tenté deux frappes, réussi tous ses dribbles et complété 17 de ses 18 passes, dont dix dans la zone offensive. Des chiffres qui témoignent de son influence. Combinés avec la prestation très amère de Rodrygo, le contraste entre les deux joueurs pourrait releguer le Brésilien sur le banc d’autant que l’entente de Brahim avec Arda Güler a redonné au Real une intensité offensive qui a dynamité la défense saoudienne.
« Il est accessible, proche de tout le monde. Ce qu’on s’est dit restera entre nous, mais je suis très heureux de sa présence », a confié Brahim à propos de Xabi. Des paroles qui traduisent une relation de confiance. Et cette complicité a porté ses fruits : le Real est sur le point d’officialiser une prolongation de contrat, comme l’a révélé le journal AS. Le deal est quasiment scellé. Le joueur, de son côté, ne cache pas ses ambitions : « J’ai toujours voulu réussir ici, au Real Madrid. Et je pense être sur la bonne voie. »
Le natif de Malaga, sous les ordres d’Ancelotti la saison dernière, avait déjà su faire sa place dans une équipe ultra-compétitive. Passé de quelques minutes en début de saison à des rôles décisifs en Ligue des champions (buts contre Leipzig, Manchester City ou l’Atlético), il s’est imposé comme le « cinquième fantastique » derrière les cadres de l’attaque merengue.
Aujourd’hui, une nouvelle page s’ouvre avec Xabi Alonso. Et Brahim semble bien décidé à y jouer un rôle central. Malgré la concurrence féroce, il continue de progresser avec la même mentalité : « Ce qui paraît difficile au début devient facile quand on travaille et qu’on y croit. » Il y croit. Et son entraîneur aussi. Brahim Diaz, plus qu’un joker, est devenu une arme stratégique du Real Madrid version 2025.